dimanche 1 juillet 2012

MAY I HAVE YOUR ATTENTION PLEASE...

Bonjour à tous!

The Underground Legacy procède à un changement d'hébergeur pour ses fichiers.

Le ré-up de CREEPIES est déjà en cours, tous les autres liens auront droit au même traitement au courant du mois de Juillet.

J'ai tenu compte de vos suggestions, et TeraFiles permettra aux fichiers de rester plus longtemps disponibles.

N'hésitez pas à venir sur la page Facebook du blog!

Merci à vous pour votre patience et votre fidélité.

 
ODIN

mardi 29 mai 2012

DEMONICUS de Jay Woelfel (2001)

"Pourquoi"? C'est en effet la question qui peut venir aux lèvres lorsqu'on tombe sur la jaquette de DEMONICUS. Bon, évidemment, tout amateur d'horreur et de fantastique pourrait se pencher avec curiosité sur ce méfait, car dans le domaine des nanars, il y a parfois de bonnes surprises derrière une affiche pourrie. Ici, le seul élément agréables est le thème musical du film, entêtant à la manière de celui composé par Pino Donaggio pour BARBARIANS.

IL Y A DANS CE FILM DES ARMES EN ALUMINIUM, DES INCRUSTATIONS DE PHOTOS DÉCELABLES A 8593 KM DE DISTANCE, UNE MARMITE REMPLIE DE RESTES HUMAINS EN PVC, ET SURTOUT JAMES, DÉCLAMANT EN LATIN SES LITANIES CAR POSSÉDÉ PAR L'ANCIEN GLADIATEUR TYRRANUS !!!

...et c'est ce qu'on aime.
DEMONICUS est pour moi un des pires nanars que j'ai jamais vu. Pourtant, malgré son chiantissime déroulement, on finit par faire fi de sa nullité scénaristique en attendant presque impatiemment les scènes avec Gregory Lee Kenyon: ce dernier, à fond dans son rôle, garantit à lui seul le peu de plaisir que l'on tirera du long-métrage. Du grand art, surtout quand on sait que l'acteur avait interprété Link, le héros de la saga ZELDA en 2008, dans un faux trailer "poisson d'avril" indécent. Du lourd.


L'histoire, c'est une bande de potes qui décident de partir en randonnée dans les montagnes d'Italie. Idée géniale que de se séparer en plusieurs groupes pour que l'un d'entre eux découvre une grotte abandonnée, dans laquelle le malfaisant romain Tyrranus, au 2ème siècle avant Jésus-Christ, pactisait avec les forces obscures... et que cet abruti de James décide de porter son casque, son armure et ses armes. Dès lors, tout va basculer, et James va se charger de récolter des âmes pour ramener à la vie le défunt gladiateur. Vous voilà préparés à DEMONICUS.

La critique du film, par Nanarland:
http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=demonicus

Le trailer (attention, spoils):
http://www.youtube.com/watch?v=Tsmb9VSKo4g

LE FILM EN VF:

jeudi 24 mai 2012

BIG JOHN de Julien Dunand (2006)

John Carpenter. Si ce nom ne vous évoque rien, c'est que vous avez raté votre appellation de cinéphile. Pour ne citer que quelques-uns des ses travaux les plus célèbres, le maitre est l'auteur de (entre autres) HALLOWEEN, FOG, THE THING, NEW YORK 1997 & LOS ANGELES 2013, L'ANTRE DE LA FOLIE, INVASION LOS ANGELES, ASSAUT, VAMPIRES, PRINCE DES TÉNÈBRES, CHRISTINE, et je stoppe net car il en reste encore...

Ces références cultes du cinéma fantastique/horreur/S-F, c'est à lui qu'on les doit. Non seulement réalisateur de talent, le monsieur s'octroie aussi l'audace de composer pour la plupart de ses œuvres leur bandes-originales, truffées de thèmes entêtants. Et c'est sans compter sur son imagination débordante pour scénariser ses longs-métrages...

BIG JOHN est donc un documentaire qui a été diffusé en 2006 sur Ciné Cinéma Frisson (si mes souvenirs sont bons), dressant un portrait honnête de John Carpenter, via nombre d'interviews de proches, d'amis, de critiques de cinéma, et bien sur de lui-même. A titre informatif, ce doc prend place peu après son avant-dernier film, GHOSTS OF MARS, malmené par la presse spécialisée à sa sortie, à tort une fois de plus (c'est un bon film!).

Vous apprécierez BIG JOHN si vous avez vu la plupart des films précités, car le travail de Julien Dunand s'attarde aussi sur les anecdotes de tournage, à notre plus grand plaisir. Pour les autres, ils découvriront tout simplement le portrait d'un des réalisateurs les plus talentueux de tous les temps. Son dernier film en date? THE WARD, immonde long-métrage insipide et vide, chiant et standardisé au possible... à croire que Carpenter n'a jamais vu de film d'horreur... mais on lui pardonne... car il n'y a qu'un BIG JOHN.

Qui est John Carpenter?

LE DOC EN VOSTFR (PAS D’ÉDITION SUR LE TERRITOIRE FRANÇAIS):

lundi 21 mai 2012

LADY TERMINATOR de Jalil Jackson (1988)

Il y a parfois des choix... incompréhensibles: LADY TERMINATOR, ou NASTY HUNTER en VF, surfe (plagie) allègrement sur les succès des 80's, et ce sans vergogne. La licence TERMINATOR a eu bon nombre de sous-copies que j'éviterai d'énoncer en ces pages par manque de place. Ce long-métrage indonésien, fruit de l'imagination faiblarde de H. Tjut Djalil (le vrai nom du réal') est un étrange mix entre CROCODILE FURY (pour le folklore) et, vous l'aurez compris, l'opus premier de la saga TERMINATOR. "A TORT", oui.

IL Y A DANS CE FILM UN SERPENT VIOLEUR, DES ÉTATS-UNIS ASIATIQUES, UNE RIBAMBELLE DE PROTAGONISTES INSUPPORTABLES, DES COUPES DE CHEVEUX A CRAMER A VOLONTÉ, DES FAUX RACCORDS BIEN COMME IL FAUT ET SURTOUT UN MANNEQUIN TRÈS MAL FAIT QUI LANCE DES LASERS AVEC SES YEUX!!!

...et c'est ce qu'on aime.

L.T. emprunte finalement peu au mythe, dans le sens où la storyline ne pompe pas à 100% le scénario de TERMINATOR, mais abuse en effet de nombreuses et mauvaises copies de scènes cultes (l'opération de l’œil, le final "cyborg déchiqueté", etc.). Déroutant, parfois très stupide et bien sur doublé par des incapables, L.T. est un sacré nanar.

L'histoire: il y a longtemps, la Reine des Mers, dévoreuse de mâles, perd son pouvoir, vaincue par un aventurier. Avant de mourir, elle fait le serment de faire subir son courroux aux descendants de ce dernier. Des siècles plus tard, l'anthropologue (mais oui, on y croit chérie) Tania Wilson, après l'avoir bien cherché, se fera posséder par l'esprit assoiffé de vengeance de la Reine des Mers, arrachant au passage quelques pénis avec son vagin. Tout un programme.

Spoilez-vous ici:
http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=nastyhunter

Le trailer:
http://www.youtube.com/watch?v=p5TwqNc5E-g

LE FILM EN VF (PAS D'EDITION SUR LE TERRITOIRE FRANCAIS):
 https://rapidshare.com/files/3167308269/Lady_Terminator.avi

vendredi 18 mai 2012

RAMBO de ... oh, on s'en fout! (1986)

Ah, le cas RAMBO... Étant moi-même fan de la quadrilogie, malgré bon nombre de détracteurs cyniques se moquant de Stallone et de son jeu d'acteur, je tiens à vous dire que cette "fausse série" (les soi-disant cinq épisodes de cette VHS "Volume 1" forment au final un film d'animation d'1h40) est une vraie plaie. Non seulement très rare, cette dernière a été rééditée en 2005 en un coffret DVD de 6 volumes, compilant au total 65 épisodes, et étant uniquement disponible en import (Zone1).

IL Y A DANS CE FILM ...RAMBO: METTANT A L'AMENDE CHUCK NORRIS, JON.J VA TOUT DÉTRUIRE SUR SON PASSAGE! ESQUIVE D'OBUS, EN MOTO SUR UN TRAIN EN MARCHE, SAUT A SKI D'UNE HAUTEUR DE 1000M, EXPLOSION D'UN CROISEUR ET DESTRUCTION TOTALE D’ARMÉES ENTIÈRES A LUI TOUT SEUL!!!

...et c'est ce qu'on aime.
Vous l'aurez compris, j'exagère à peine. La cadence folle et assourdissante de RAMBO vous filera la migraine: les scènes d'actions abusives, la laideur des faciès, la musique de Jerry Goldsmith au volume trop fort, et surtout l'aberration des situations. Le mot "exagéré" prendra un tout autre sens si vous survivez à ce film, et découragera complètement les étrangers à la sage de voir les opus "live" avec Stallone. Surtout, patientez jusqu'à la fin du film pour la pub des produits dérivés (je déconne pas!).

Rambo est donc accompagné de Turbo, son pote black mécanicien de génie, et de Kat,  jeune et jolie asiatique spécialiste du déguisement: ces deux-là servent uniquement à ce que les associations anti-racisme ne censurent pas la série. A la demande du Colonel Trautman, ce trio va devoir protéger Tierre Libre, pays mexicain menacé par le méchant Warhawk et son armée de mercenaires.
Découvrez le reste par vous-même, sinon je ne m’arrêterai pas.
 


LE FILM EN VF (PAS D'EDITION SUR LE TERRITOIRE FRANÇAIS):

mercredi 16 mai 2012

HARDWARE de Richard Stanley (1990)

Non, non, et non... HARDWARE n'est pas un nanar, contrairement à ce que vous pourrez lire ailleurs. Et je ne dis pas ça parce que le film de Richard Stanley a remporté le prix des effets spéciaux du festival du film fantastique d'Avoriaz en 1991. Cette œuvre britannique unique en son genre, post-apocalyptique bien sur, prend toutes les bonnes influences des excellentes productions de l'époque. Oui, MAD MAX, ALIEN, TERMINATOR, PREDATOR, Richard Stanley a sans doute vu et apprécié ces légendes cultes du grand écran, auxquelles il rend hommage en un long-métrage honnête malgré un budget plutôt léger.

HARDWARE, c'est avant tout un soin particulier du background de l'histoire, des lieux peu nombreux mais à l'identité marquée, des personnages hauts en couleur. Comme je le dis souvent, peu importe l'originalité de l'histoire, tant que la narration et la mise en scène valent le coup. Et c'est le cas précis de ce premier film, que nombre de détracteurs pourriront (à tort).

Cyberpunk? Carrément! Un héros à la main bionique, un monde pollué et sale, un aventurier anonyme, un marchand qui tente de refourguer des pièces détachées de cyborgs, une gonzesse artiste, un ancien robot revenu à la vie, un animateur radio bête et méchant... ajoutez à celà une bande originale du tonnerre (MERCI à Simon Boswell pour ce mélange électro-angoissant) dont le thème principal inoubliable et entêtant est interprété par Public Image Limited (PiL pour les fans), groupe fondé par Johnny Rotten, à l'origine chanteur des Sex Pistols.

Du beau monde, pas vrai? Et Lemmy de Motorhead de répondre présent, tout comme le réal' Richard Stanley, dans un inquiétant caméo... Attention, vrai chef-d’œuvre de série B! Bon visionnage!

Critique du film (n'oubliez pas de lire la contre-chronique en fin de page!):

LE FILM EN VF (PAS D’ÉDITION SUR LE TERRITOIRE FRANÇAIS):

mardi 15 mai 2012

SAMURAI COP de Amir Shervan (1989)

"J'ai vu SAMURAI COP"! Cette phrase, vous l'avez déjà entendue? Peu probable, sauf si vous êtes un fan invétéré de Robert Z'dar ou Gerald Okamura, deux géants du nanar. Mais ne nous précipitons pas: ce film est idiot de long en large, et non, le flic armé d'un katana sur la jaquette n'apparait pas dans SAMURAI COP. Désinformation à but lucratif oblige, nombre de rednecks ont du acheter le film en croyant qu'il s'agissait du MANIAC COP de William Lustig. Fatale erreur.

IL Y A DANS CE FILM UN TANDEM DE CHOC A L'HUMOUR TELLEMENT DÉBILE QUE LA SAUCE PREND, DES SCÈNES D'ACTION TOTALEMENT RATÉES, SANS COMPTER LA QUALITÉ DU DOUBLAGE TITANESQUE DE RIDICULE. L'ARME FATALE, C'EST EUX: MATT "SEAGAL-EYE" HANNON ET MARK "MERDIE MURPHY" FRAZER QUI A EUX SEULS VALENT LE DÉTOUR!

...et c'est ce qu'on aime.
 Bien sur, cet actioner policier contient tous les ingrédients et stéréotypes nanar pur jus: une dose de fusillades ringardes, du sexe en slip, et des blagues foireuses à profusion, ces dernières nous faisant s'agenouiller tels de fidèles impies devant Dieu Matt Hannon: on s'attendrit, certes. Ajoutez à ce mégamix le charisme trop sérieux d'un Robert Z'dar, et une séquence d'infiltration dans un hôpital qui ferait pâlir de honte ce bon vieux Solid Snake de la saga METAL GEAR.

SAMURAI COP est un savant condensé de ce qui se fait de mieux pour le spectateur lambda qui veut découvrir le nanar et ses codes subtils, et un délice pour les aficionados. En gros, Josh Marshall est un flic pas comme les autres car il a étudié les arts martiaux au Japon (balèze!): la police de L.A. fait donc appel à ses services pour démanteler l'organisation criminelle Katana, et devra faire équipe avec le traditionnel " pote black rigolo" si cher aux films ricains. Stupid bellâtre power!

Engagez-vous dans le L.A.P.D.:

Un héros sinon rien:

LE FILM EN VF (PAS D'EDITION SUR LE TERRITOIRE FRANCAIS):