dimanche 1 juillet 2012

MAY I HAVE YOUR ATTENTION PLEASE...

Bonjour à tous!

The Underground Legacy procède à un changement d'hébergeur pour ses fichiers.

Le ré-up de CREEPIES est déjà en cours, tous les autres liens auront droit au même traitement au courant du mois de Juillet.

J'ai tenu compte de vos suggestions, et TeraFiles permettra aux fichiers de rester plus longtemps disponibles.

N'hésitez pas à venir sur la page Facebook du blog!

Merci à vous pour votre patience et votre fidélité.

 
ODIN

mardi 29 mai 2012

DEMONICUS de Jay Woelfel (2001)

"Pourquoi"? C'est en effet la question qui peut venir aux lèvres lorsqu'on tombe sur la jaquette de DEMONICUS. Bon, évidemment, tout amateur d'horreur et de fantastique pourrait se pencher avec curiosité sur ce méfait, car dans le domaine des nanars, il y a parfois de bonnes surprises derrière une affiche pourrie. Ici, le seul élément agréables est le thème musical du film, entêtant à la manière de celui composé par Pino Donaggio pour BARBARIANS.

IL Y A DANS CE FILM DES ARMES EN ALUMINIUM, DES INCRUSTATIONS DE PHOTOS DÉCELABLES A 8593 KM DE DISTANCE, UNE MARMITE REMPLIE DE RESTES HUMAINS EN PVC, ET SURTOUT JAMES, DÉCLAMANT EN LATIN SES LITANIES CAR POSSÉDÉ PAR L'ANCIEN GLADIATEUR TYRRANUS !!!

...et c'est ce qu'on aime.
DEMONICUS est pour moi un des pires nanars que j'ai jamais vu. Pourtant, malgré son chiantissime déroulement, on finit par faire fi de sa nullité scénaristique en attendant presque impatiemment les scènes avec Gregory Lee Kenyon: ce dernier, à fond dans son rôle, garantit à lui seul le peu de plaisir que l'on tirera du long-métrage. Du grand art, surtout quand on sait que l'acteur avait interprété Link, le héros de la saga ZELDA en 2008, dans un faux trailer "poisson d'avril" indécent. Du lourd.


L'histoire, c'est une bande de potes qui décident de partir en randonnée dans les montagnes d'Italie. Idée géniale que de se séparer en plusieurs groupes pour que l'un d'entre eux découvre une grotte abandonnée, dans laquelle le malfaisant romain Tyrranus, au 2ème siècle avant Jésus-Christ, pactisait avec les forces obscures... et que cet abruti de James décide de porter son casque, son armure et ses armes. Dès lors, tout va basculer, et James va se charger de récolter des âmes pour ramener à la vie le défunt gladiateur. Vous voilà préparés à DEMONICUS.

La critique du film, par Nanarland:
http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=demonicus

Le trailer (attention, spoils):
http://www.youtube.com/watch?v=Tsmb9VSKo4g

LE FILM EN VF:

jeudi 24 mai 2012

BIG JOHN de Julien Dunand (2006)

John Carpenter. Si ce nom ne vous évoque rien, c'est que vous avez raté votre appellation de cinéphile. Pour ne citer que quelques-uns des ses travaux les plus célèbres, le maitre est l'auteur de (entre autres) HALLOWEEN, FOG, THE THING, NEW YORK 1997 & LOS ANGELES 2013, L'ANTRE DE LA FOLIE, INVASION LOS ANGELES, ASSAUT, VAMPIRES, PRINCE DES TÉNÈBRES, CHRISTINE, et je stoppe net car il en reste encore...

Ces références cultes du cinéma fantastique/horreur/S-F, c'est à lui qu'on les doit. Non seulement réalisateur de talent, le monsieur s'octroie aussi l'audace de composer pour la plupart de ses œuvres leur bandes-originales, truffées de thèmes entêtants. Et c'est sans compter sur son imagination débordante pour scénariser ses longs-métrages...

BIG JOHN est donc un documentaire qui a été diffusé en 2006 sur Ciné Cinéma Frisson (si mes souvenirs sont bons), dressant un portrait honnête de John Carpenter, via nombre d'interviews de proches, d'amis, de critiques de cinéma, et bien sur de lui-même. A titre informatif, ce doc prend place peu après son avant-dernier film, GHOSTS OF MARS, malmené par la presse spécialisée à sa sortie, à tort une fois de plus (c'est un bon film!).

Vous apprécierez BIG JOHN si vous avez vu la plupart des films précités, car le travail de Julien Dunand s'attarde aussi sur les anecdotes de tournage, à notre plus grand plaisir. Pour les autres, ils découvriront tout simplement le portrait d'un des réalisateurs les plus talentueux de tous les temps. Son dernier film en date? THE WARD, immonde long-métrage insipide et vide, chiant et standardisé au possible... à croire que Carpenter n'a jamais vu de film d'horreur... mais on lui pardonne... car il n'y a qu'un BIG JOHN.

Qui est John Carpenter?

LE DOC EN VOSTFR (PAS D’ÉDITION SUR LE TERRITOIRE FRANÇAIS):

lundi 21 mai 2012

LADY TERMINATOR de Jalil Jackson (1988)

Il y a parfois des choix... incompréhensibles: LADY TERMINATOR, ou NASTY HUNTER en VF, surfe (plagie) allègrement sur les succès des 80's, et ce sans vergogne. La licence TERMINATOR a eu bon nombre de sous-copies que j'éviterai d'énoncer en ces pages par manque de place. Ce long-métrage indonésien, fruit de l'imagination faiblarde de H. Tjut Djalil (le vrai nom du réal') est un étrange mix entre CROCODILE FURY (pour le folklore) et, vous l'aurez compris, l'opus premier de la saga TERMINATOR. "A TORT", oui.

IL Y A DANS CE FILM UN SERPENT VIOLEUR, DES ÉTATS-UNIS ASIATIQUES, UNE RIBAMBELLE DE PROTAGONISTES INSUPPORTABLES, DES COUPES DE CHEVEUX A CRAMER A VOLONTÉ, DES FAUX RACCORDS BIEN COMME IL FAUT ET SURTOUT UN MANNEQUIN TRÈS MAL FAIT QUI LANCE DES LASERS AVEC SES YEUX!!!

...et c'est ce qu'on aime.

L.T. emprunte finalement peu au mythe, dans le sens où la storyline ne pompe pas à 100% le scénario de TERMINATOR, mais abuse en effet de nombreuses et mauvaises copies de scènes cultes (l'opération de l’œil, le final "cyborg déchiqueté", etc.). Déroutant, parfois très stupide et bien sur doublé par des incapables, L.T. est un sacré nanar.

L'histoire: il y a longtemps, la Reine des Mers, dévoreuse de mâles, perd son pouvoir, vaincue par un aventurier. Avant de mourir, elle fait le serment de faire subir son courroux aux descendants de ce dernier. Des siècles plus tard, l'anthropologue (mais oui, on y croit chérie) Tania Wilson, après l'avoir bien cherché, se fera posséder par l'esprit assoiffé de vengeance de la Reine des Mers, arrachant au passage quelques pénis avec son vagin. Tout un programme.

Spoilez-vous ici:
http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=nastyhunter

Le trailer:
http://www.youtube.com/watch?v=p5TwqNc5E-g

LE FILM EN VF (PAS D'EDITION SUR LE TERRITOIRE FRANCAIS):
 https://rapidshare.com/files/3167308269/Lady_Terminator.avi

vendredi 18 mai 2012

RAMBO de ... oh, on s'en fout! (1986)

Ah, le cas RAMBO... Étant moi-même fan de la quadrilogie, malgré bon nombre de détracteurs cyniques se moquant de Stallone et de son jeu d'acteur, je tiens à vous dire que cette "fausse série" (les soi-disant cinq épisodes de cette VHS "Volume 1" forment au final un film d'animation d'1h40) est une vraie plaie. Non seulement très rare, cette dernière a été rééditée en 2005 en un coffret DVD de 6 volumes, compilant au total 65 épisodes, et étant uniquement disponible en import (Zone1).

IL Y A DANS CE FILM ...RAMBO: METTANT A L'AMENDE CHUCK NORRIS, JON.J VA TOUT DÉTRUIRE SUR SON PASSAGE! ESQUIVE D'OBUS, EN MOTO SUR UN TRAIN EN MARCHE, SAUT A SKI D'UNE HAUTEUR DE 1000M, EXPLOSION D'UN CROISEUR ET DESTRUCTION TOTALE D’ARMÉES ENTIÈRES A LUI TOUT SEUL!!!

...et c'est ce qu'on aime.
Vous l'aurez compris, j'exagère à peine. La cadence folle et assourdissante de RAMBO vous filera la migraine: les scènes d'actions abusives, la laideur des faciès, la musique de Jerry Goldsmith au volume trop fort, et surtout l'aberration des situations. Le mot "exagéré" prendra un tout autre sens si vous survivez à ce film, et découragera complètement les étrangers à la sage de voir les opus "live" avec Stallone. Surtout, patientez jusqu'à la fin du film pour la pub des produits dérivés (je déconne pas!).

Rambo est donc accompagné de Turbo, son pote black mécanicien de génie, et de Kat,  jeune et jolie asiatique spécialiste du déguisement: ces deux-là servent uniquement à ce que les associations anti-racisme ne censurent pas la série. A la demande du Colonel Trautman, ce trio va devoir protéger Tierre Libre, pays mexicain menacé par le méchant Warhawk et son armée de mercenaires.
Découvrez le reste par vous-même, sinon je ne m’arrêterai pas.
 


LE FILM EN VF (PAS D'EDITION SUR LE TERRITOIRE FRANÇAIS):

mercredi 16 mai 2012

HARDWARE de Richard Stanley (1990)

Non, non, et non... HARDWARE n'est pas un nanar, contrairement à ce que vous pourrez lire ailleurs. Et je ne dis pas ça parce que le film de Richard Stanley a remporté le prix des effets spéciaux du festival du film fantastique d'Avoriaz en 1991. Cette œuvre britannique unique en son genre, post-apocalyptique bien sur, prend toutes les bonnes influences des excellentes productions de l'époque. Oui, MAD MAX, ALIEN, TERMINATOR, PREDATOR, Richard Stanley a sans doute vu et apprécié ces légendes cultes du grand écran, auxquelles il rend hommage en un long-métrage honnête malgré un budget plutôt léger.

HARDWARE, c'est avant tout un soin particulier du background de l'histoire, des lieux peu nombreux mais à l'identité marquée, des personnages hauts en couleur. Comme je le dis souvent, peu importe l'originalité de l'histoire, tant que la narration et la mise en scène valent le coup. Et c'est le cas précis de ce premier film, que nombre de détracteurs pourriront (à tort).

Cyberpunk? Carrément! Un héros à la main bionique, un monde pollué et sale, un aventurier anonyme, un marchand qui tente de refourguer des pièces détachées de cyborgs, une gonzesse artiste, un ancien robot revenu à la vie, un animateur radio bête et méchant... ajoutez à celà une bande originale du tonnerre (MERCI à Simon Boswell pour ce mélange électro-angoissant) dont le thème principal inoubliable et entêtant est interprété par Public Image Limited (PiL pour les fans), groupe fondé par Johnny Rotten, à l'origine chanteur des Sex Pistols.

Du beau monde, pas vrai? Et Lemmy de Motorhead de répondre présent, tout comme le réal' Richard Stanley, dans un inquiétant caméo... Attention, vrai chef-d’œuvre de série B! Bon visionnage!

Critique du film (n'oubliez pas de lire la contre-chronique en fin de page!):

LE FILM EN VF (PAS D’ÉDITION SUR LE TERRITOIRE FRANÇAIS):

mardi 15 mai 2012

SAMURAI COP de Amir Shervan (1989)

"J'ai vu SAMURAI COP"! Cette phrase, vous l'avez déjà entendue? Peu probable, sauf si vous êtes un fan invétéré de Robert Z'dar ou Gerald Okamura, deux géants du nanar. Mais ne nous précipitons pas: ce film est idiot de long en large, et non, le flic armé d'un katana sur la jaquette n'apparait pas dans SAMURAI COP. Désinformation à but lucratif oblige, nombre de rednecks ont du acheter le film en croyant qu'il s'agissait du MANIAC COP de William Lustig. Fatale erreur.

IL Y A DANS CE FILM UN TANDEM DE CHOC A L'HUMOUR TELLEMENT DÉBILE QUE LA SAUCE PREND, DES SCÈNES D'ACTION TOTALEMENT RATÉES, SANS COMPTER LA QUALITÉ DU DOUBLAGE TITANESQUE DE RIDICULE. L'ARME FATALE, C'EST EUX: MATT "SEAGAL-EYE" HANNON ET MARK "MERDIE MURPHY" FRAZER QUI A EUX SEULS VALENT LE DÉTOUR!

...et c'est ce qu'on aime.
 Bien sur, cet actioner policier contient tous les ingrédients et stéréotypes nanar pur jus: une dose de fusillades ringardes, du sexe en slip, et des blagues foireuses à profusion, ces dernières nous faisant s'agenouiller tels de fidèles impies devant Dieu Matt Hannon: on s'attendrit, certes. Ajoutez à ce mégamix le charisme trop sérieux d'un Robert Z'dar, et une séquence d'infiltration dans un hôpital qui ferait pâlir de honte ce bon vieux Solid Snake de la saga METAL GEAR.

SAMURAI COP est un savant condensé de ce qui se fait de mieux pour le spectateur lambda qui veut découvrir le nanar et ses codes subtils, et un délice pour les aficionados. En gros, Josh Marshall est un flic pas comme les autres car il a étudié les arts martiaux au Japon (balèze!): la police de L.A. fait donc appel à ses services pour démanteler l'organisation criminelle Katana, et devra faire équipe avec le traditionnel " pote black rigolo" si cher aux films ricains. Stupid bellâtre power!

Engagez-vous dans le L.A.P.D.:

Un héros sinon rien:

LE FILM EN VF (PAS D'EDITION SUR LE TERRITOIRE FRANCAIS):

lundi 14 mai 2012

SHARKTOPUS de Dylan O'Brien (2010)

Si, si, je vous assure, ils l'ont fait! Ne cherchez pas le pourquoi ou le comment, mais les films de monstres ont traversé les ages: prenez le superbe KING KONG de Peter Jackson et... tout les autres! Nombreux, multiples, et vraiment décadents: pas besoin de faire le troll, la plupart du temps c'est NUL. Si vous connaissez The Asylum, vous naviguerez en terrain connu car ce SHARKTOPUS fait la part belle aux CGI de mauvais genre, signe distinctif des nanars modernes made in Sy-fy. 

IL Y A DANS CE FILM ERIC ROBERTS, FRANGIN DE JULIA, CAPABLE DU PIRE COMME DU MEILLEUR, QUI EN FAIT BIEN TROP: SANS COMPTER L'ABERRANTE ET MOCHE CRÉATURE QUI DONNE SON NOM AU FILM, PLUS SYMPATHIQUE QUE TOUS CES ACTEURS A LA TRAINE! ON N'Y CROIT PAS DU TOUT!

...et c'est ce qu'on aime.
Donc, Eric Roberts (CARNOSAUR 2, THE DARK KNIGHT, THE EXPENDABLES) est là. Et, bon dieu de merde, on y vouerait presque un culte. Bref, ne vous fiez pas au "Roger Corman Presents", sceau hélas officiel d'un choix de carrière indésirable. Non, Declan O'Brien n'est pas le nouveau Joe Dante. Et les efforts assumés (la chanson éponyme interprétée par les Cheetah Whores, caméo de Roger Corman) n'y changeront rien. L'histoire? Quelle histoire?

D'accord, on va essayer: Blue Water est une méchante entreprise qui crée un monstre hybride mi-pieuvre mi requin (inversez si vous préférez) qui échappe à leur contrôle pour aller bouffer du vacancier/peintre de coques de bateaux, tandis qu'un tandem héroïque playboy commando/journaliste TV se charge de l'affaire: retrouver le Sharktopus! Une prod' bon enfant, à savourer au second degré entre MEGA SHARK VS CROCOSAURUS et MEGA PIRANHA.

Spoil/chronique? Là:
http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=sharktopus

Le "main theme" du film, par les Cheetah Whores:
http://www.youtube.com/watch?v=Ev_uFa5PjZw

LE FILM EN VF (PAS D’ÉDITION SUR LE TERRITOIRE FRANÇAIS):
https://rapidshare.com/files/745651939/Sharktopus.AVI

lundi 7 mai 2012

THE HAUNTED WORLD OF EL SUPERBEASTO de Rob Zombie (2009)

Chez The Underground Legacy, on aime Rob Zombie! Parce que non seulement ce mec dont le talent n'est plus à prouver (déjà aux commandes des clips et des artworks des pochettes d'album de son groupe) à réussi à réinventer le cinéma d'horreur avec deux doublés parfaits: le grand-guignolesque et hélas sur-amputé par la censure HOUSE OF 1000 CORPSES, perle de l'humour noir, et sa "fausse" suite THE DEVIL'S REJECTS, joyau qui fit acquérir à l'homme le statut de réalisateur à part entière. Puis vinrent les critiqués mais o combien géniaux HALLOWEEN, remake-défi de maitre John Carpenter, et sa suite sobrement intitulée HALLOWEEN II, reniée par un grand nombre de fans hardcore de la saga malgré ses qualités évidentes de mise en scène et d'ultra-violence.

Détail frustrant: en France, seuls THE DEVIL'S REJECTS et HALLOWEEN ont eu droit à une projection en salles: stupide erreur de distribution, non? Une honte! C'est un peu comme si on vous proposait de voir TRON LEGACY sans avoir vu le TRON original. Regardable, mais les hommages aux autres volets vous échapperont: un plaisir perdu, en quelque sorte. Mais je m'égare...
THE HAUNTED WORLD OF EL SUPERBEASTO, réalisé entre les deux HALLOWEEN, n'est jamais sorti en Europe. Adaptation du comics éponyme (puisqu'on vous dit qu'il a du talent!) de Monsieur Rob Zombie, cet anime ravira les fans: un bon nombre de clins d’œil au cinéma d'horreur (et bien plus encore) sont au programme.

Pour une fois, la formule habituelle de The Underground Legacy ne s'appliquera pas à ce post, tout simplement parce que je n'ai pas à vous donner envie de voir ce film. Vous DEVEZ le voir, point.
Sur ce, néophytes, profitez bien de cet anime barré à l'humour corrosif, et à vous, fans de Rob Zombie, ne tardez pas à découvrir ce petit chef-d’œuvre inédit chez nous, en attendant THE LORDS OF SALEM, son prochain long-métrage.

Qui est Rob Zombie?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rob_Zombie

Faux trailer Grindhouse "WEREWOLF WOMEN OF THE SS":
http://www.youtube.com/watch?v=vjMILfGPv6M

LE FILM EN VOSTFR (PAS D’ÉDITION SUR LE TERRITOIRE FRANÇAIS):
https://rapidshare.com/files/2956406870/The_Haunted_World_Of_El_Superbeasto.avi





mercredi 2 mai 2012

ZOMBIE SELF DEFENSE FORCE de Naoyuki Tomomatsu (2006)

Ah,le Japon... entre tradition et technologie, cet ilot légendaire, géniteur d'otakus et de geishas, abrite en son sein (et dans le plus grand secret) un bon paquet de zombies. Rien d'étonnant? Pas vraiment: c'est la faute aux aliens. Après les jouissifs TOKYO GORE POLICE et autres MUTANT GIRLS SQUAD ou VAMPIRE GIRL VS FRANKENSTEIN GIRL (et en attendant ZOMBIE ASS), ce nanar volontaire semi-amateur est idéal pour les soirées entre potes, pour la simple et bonne raison du délire profond qui s'en émane. Humour dément, folie furieuse, acteurs à fond de cale.

IL Y A DANS CE FILM UNE TELLE VOLONTÉ DE FOUTRE LE BORDEL  QUE LES SFX DE FORTUNE NE CHANGENT RIEN AU TON FOUTRAQUE DE CET HOMMAGE MODERNE A GEORGE A.ROMERO : IMAGINEZ UN FŒTUS TUEUR, DES MILITAIRES IDIOTS, UNE JAPAN-IDOL, DES ALIENS KAWAII ...

et c'est ce qu'on aime.
ZOMBIE SDF (on ne rit pas) est l'exemple type du court-métrage fauché (on notera la présence d'une bâche à même le sol, pour éviter de salir le parterre avec le faux sang utilisé pour le film - moche mais anecdotiquement fun) débordant d'une forte envie de faire marrer les spectateurs. Aucun d'entre vous ne pourra rester de marbre face à l'action. Déjanté, taré, les adjectifs manquent pour décrire ce joyeux maelström dont la seule limite est le rendu visuel, très 80's dans son esthétique.

Ce qui différencie ZOMBIE SDF d'autres productions sans le sou, c'est cet aspect assumé que l'on retrouve dans les films de la TROMA. On fait fi des défauts, et on rit franchement aux multiples événements farfelus, parfois clichés, qui parsèment le long-métrage. Dès l'ouverture, le jeune réal' Naoyuki Tomomatsu vous fera prendre conscience que vous regardez un "what the fuck?" movie bien fendard, à l'image de sa pochette explicite. Welcome to Japan!

Critique du film par Sueursfroides.fr (attention, spoils!):

Et un petit screen, tant qu'on y est:

LE FILM EN VOSTFR (PAS D’ÉDITION SUR LE TERRITOIRE FRANÇAIS):




mardi 1 mai 2012

TERROR FIRMER de Lloyd Kaufman (1999)

Avez-vous déjà été TROMAtisé? Si ce n'est pas encore le cas, ruez-vous sur les films complètement barrés de cette boite de prod ' américaine. Souvenez-vous, le nucléaire THE TOXIC AVENGER, le grinçant et satyrique POULTRYGEIST, ou encore l'incestueux TROMEO et JULIET, œuvres fauchées mais génialissimes de cette compagnie fondée par Lloyd Kaufman dans les 70's. L'entreprise TROMA est bien connue des adolescents (aujourd'hui adultes) amateurs de films trash et gore à l'humour noir, pour la plupart découverts en vidéo-club à l'époque de la VHS.

IL Y A DANS CE FILM DES BLAGUES FOIREUSES, DE L'AUTO-DÉRISION, DE L'HUMOUR NOIR TENDANCIEUX ET VULGAIRE, DU SEXE LUBRIQUE, DU GORE, DU POLITIQUEMENT INCORRECT, ET SURTOUT DU MAUVAIS GOUT A PROFUSION DANS LE SEUL BUT DE NOUS CHOQUER EN S'AMUSANT!

...et c'est ce qu'on aime.
TERROR FIRMER est en fait une adaptation libre du livre "Make Your Own Damn Movie!" de LLoyd Kaufman (import, quand tu nous tiens...) mettant en scène un réalisateur aveugle joué par... lui-même; ce dernier essayant par tous les moyens de donner une suite à la saga des TOXIC AVENGER. Le film dresse avec humour et exagération les contraintes liées à la réalisation d'un film sans budget, ce qui n'est pas sans rappeler la réalité des productions TROMA.

Pour découvrir cet univers, rien ne vaut TERROR FIRMER: ce pot-pourri de guests (Ron Jeremy - acteur porno abonné aux séries B/Z, Eli Roth - réal' de Hostel 1& 2, Matt Stone et Trey Parker - South Park, un trio de frenchies mené par Edouard Baer, sans compter la propre nièce de Lloyd Kaufman et autres acteurs TROMA habituels) est ultime glaviot corrosif anti-hollywoodien, une ode débridée et critique qui se dévore sans modération.

La critique du film, par Horreur.com:
http://www.horreur.com/critique-444-terror-firmer.html

Interview de Lloyd Kaufman, par Nanarland:
http://www.nanarland.com/nanarland_tv.php?vid=1

LE FILM EN VOSTFR (PAS D’ÉDITION SUR LE TERRITOIRE FRANÇAIS):
BON FILM!

samedi 28 avril 2012

LES AVENTURIERS DU SYSTÈME SOLAIRE de Roy Thomas (1990)



Par où commencer? Il est évident qu'un métrage de ce calibre mérite l'attention de tout amateur de nanars, pour la simple et bonne raison que LES AVENTURIERS DU SYSTÈME SOLAIRE est un vortex de folie pure, une diarrhée mousseuse qui dégouline sur les lettres d'art du cinéma d'animation. Odieuse supercherie anticommuniste, pamphlet de propagande? Vous survolez à peine le sommet de l'iceberg. Le (principal) problème se dévoile au bout d'une petite vingtaine de minutes, au tiers du film. Car il s'agit bien d'un film avec de réels acteurs, tout du moins au début...


IL Y A DANS CE FILM UNE PLÉTHORE D'ERREURS INFÂMES, UN TRIO DE DOUBLEURS TOTALEMENT ABRUTIS, ET SURTOUT UNE PLÉIADE D'ANIMATIONS ABSURDES ET MOCHES, AINSI QU'UNE QUANTITÉ ILLIMITÉE D’ÉVÉNEMENTS INCOHÉRENTS DUS A SON SCENARIO TOTALEMENT INCOMPRÉHENSIBLE ET IRRÉEL!!!

...et c'est ce qu'on aime.
LES AVENTURIERS DU SYSTEME SOLAIRE, c'est quoi alors? Un film sud-coréen produit par un certain Jospeh Lai (LE CREPUSCULE DE LA NUIT, c'était lui) qui, par son scénario abracadabrant (de méchants extraterrestres s'allient avec des communistes en vue de régner sur le monde, pour combattre de gentils extraterrestres alliés aux capitalistes - vous avez bien lu), posera de sérieux problèmes aux néophytes du nanar. Il y va de leur santé mentale, sérieusement.

Tout est laid: la partie "live", avec de vrais acteurs est filmée par des cameramen manchots, et des intérimaires aveugles se sont certainement occupés de la partie "anime". Ce mix improbable est bien réel, et provoquera chez les fans d'animation japonaise des jurons scandalisés, car ici le style "manga" est mutilé de long en large. Il suffira de vous regarder un bon Ghibli ou un anime de Mamoru Oshii pour pallier à cet affront hideux. Robots géants + cocos méchants = navrant. Bonne chance.

Anxieux du visionnage, préparez-vous ici:
http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=aventurierssol

Un petit extrait "live"? C'est par là:
http://www.youtube.com/watch?v=EOxGtQogpzM

Screenshot de la partie "anime":
http://www.nanarland.com/Chroniques/aventurierssol/cosmo35.jpg

LE FILM EN VF:






samedi 14 avril 2012

CREEPIES de Jeff Leroy (2003)


Pour ceux qui sont allés au bout du SPIDERS de Gary Jones (également responsable de MOSQUITO et de la suite du CROCODILE de Tobe Hooper), le pitch de CREEPIES les laissera certainement indifférents. A tort? OUI. Car ici, le réalisateur Jeff Leroy se lâche complètement: là où d'autres tentent de camoufler leur manque de moyens par de malhabiles SFX, ce dernier use et abuse de toutes les techniques possibles et imaginables pour essayer de nous faire croire à sa vision... particulière des arachnides. Hélas, cela ne marche pas: même un gosse de six ans ferait la différence.

IL Y A DANS CE FILM DES MONSTRES EN PLASTIQUE, EN MOUSSE ET EN PELUCHE, DES STOCK-SHOTS, DES DÉCALAGES, DES IMAGES DE SYNTHÈSE ANTÉDILUVIENNES, DES MAQUETTES/JOUETS IMMONDES, ET EN PLUS L'AFFICHE A SUREMENT ÉTÉ RÉALISÉE PAR UN STAGIAIRE PHOTOSHOP LORS DE SON PREMIER JOUR DE FORMATION!!!

...et c'est ce qu'on aime.

En résumé, CREEPIES est une compilation aberrante de SFX outranciers, d'acteurs à coté de la plaque, et de situations sans queue ni tête. Les plus pervers d'entre vous seront ravis de retrouver l'acteur porno Ron Jeremy en guest (qui est également un habitué des productions TROMA).

Mais qu'en est-il de l'histoire, me direz-vous? Heu... C'est un DTV avec des araignées mutantes, qui accumule les fautes de gout et de montage. Bon, ok, ça ne répond pas à la question, mais on s'en fout: sachez juste que le rythme effréné du film vous emmènera loin, très loin, faisant presque passer les films d'Uwe Boll pour des chefs-d’œuvre, et le ARACHNOPHOBIE de Frank Marshall deviendra le Saint Graal pour tout cinéphile qui se respecte.

Les plus curieux peuvent se spoiler ici pour la critique du film:
http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=creepies&cat=rare

Ou encore ici, en mode reportage:
http://www.allocine.fr/video/emissions/nanarland/episode/?cmedia=19326450

LE FILM EN VOSTFR (PAS D’ÉDITION SUR LE TERRITOIRE FRANÇAIS):
J'ai récupéré les sous-titres sur internet, et les ai incrustés au film.
Merci à ceux qui ont traduit et mis le fichier .srt à disposition.
 BON FILM!